Abaixo-Assinado (#4737):

Le Rêve du Peuple Tupinambá de Olivença

Destinatário: Présidence de la République fédérative du Brésil, du Sénat. Chambre des Députés, STF de la Cour suprême, du Ministère de la Justice

Le Rêve du Peuple Tupinambá de Olivença

Cinq siècles se sont écoulés, et nous sommes encore aujourd’hui contraints de vivre avec la cupidité qui fut implantée sur notre Territoire Sacré. Seules ont changé les stratégies d’usurpation et de domination d'un Peuple qui dût se cacher ou cesser d’être ce qu’il est réellement – autochtone de ce territoire. De nos jours, l'homme occidental demeure camouflé dans ses ruses. Il s’est stratégiquement inséré dans notre contexte et, comme la mauvaise herbe, il s’obstine à rester sourd et aveugle en essayant toujours d’éliminer un passé encore présent d’INVASION et de DESTRUCTION (ravage et mise en péril d’une terre qui a toujours connu la présence de l’homme dans son essence physique, culturelle et spirituelle).

L'homme USURPATEUR créa une illusion de propriété en partant du JE, du A MOI, et de : « j’ai acheté, j’ai payé donc je suis propriétaire et mon monde s’appelle économie ; bannis seront ceux qui ne se soumettent pas ». Ce même homme commence cette aventure lorsqu’il expulse son semblable du jardin qu’il créa et appela « Jardin d'Eden » (Paradis d'Adam et Eve).

Nous, Tupinambás de Olivença, dans la lignée de nos ancêtres et soutenus par l'article 231 de la Constitution de la République Fédérale du Brésil, fondée sur l'harmonie sociale et engagée, sur l’ordre national et internationale, et sur une résolution pacifique des différends, nous attirons l'attention des organismes nationaux et internationaux, gouvernementaux et non gouvernementaux et de tous les médias afin de trouver une solution pacifique pour la régularisation agraire de notre Territoire Sacré.

De puissants propriétaires, des politiciens gestionnaires des municipalités de Ilhéus, Una, Buerarema et São José da Vitória ainsi qu’un conseiller municipal de Ilhéus sont contre l’application, au nom d’une cupidité sans limite, des normes et des traités en vigueur visant à faire respecter les droits et obligations d'une société organisée qui promeut la paix, l'ordre et le bien-être de l'humanité toute entière.

Nous attirons l'attention du monde entier sur cette injustice, pour que l’influence de ces personnes cesse de peser sur l’application de la Loi Majeure. Si rien n’est mis en œuvre, la destruction de notre Territoire Sacré continuera au nom de la (supposée) tranquillité et garantie des droits de celui qui cultive et produit. Selon le préfet de Ilhéus, Newton Lima, « nous ne pouvons pas mesurer l'impact social que cette démarcation des terres causerait, en atteignant fortement, par exemple, la Zone Hydrominérale de Olivença, mais aussi ses zones touristiques, et les terrains qui sont occupés par des dizaines de petits agriculteurs. »

Nous sommes plus de 7000 personnes vivant dans la misère en marge d'une société qui souhaite notre disparition, poussant certains indiens à des réactions extrêmes qui, dans la langue de l'homme blanc, sont une transgression des lois. Certains désespérés s’arment pour se faire entendre phénomène utilisé par la presse locale qui entretient une image erronée des Indiens à travers des informations contradictoires et tronquées au sujet de notre Peuple.

Le 12 août prochain se tiendra à Brasilia une audience publique de la Commission de l'Agriculture, de l'Elevage, de l’Approvisionnement et du Développement Rural, et de la Chambre des Députés, afin de débattre sur la délimitation de notre territoire, avec la participation des municipalités de Ilhéus, Una, Buerarema et de São José da Vitória. L'audience aura lieu à 10 heures du matin à la Plénière 6 de l’Annexe II. Parmi les intervenants figurera le conseiller municipal Alcides Kruschewsky, résident de Olivença, qui brigue le poste de Député Provincial de Bahia, selon la rumeur populaire.

L'agro-industrie et les politiciens de la région travaillent « main dans la main » pour poursuivre l’exploitation outrancière de la Forêt Atlantique et la destruction du peu qui reste de notre Territoire Sacré, en manoeuvrant les personnes ignorantes et en répandant la panique auprès des populations non indiennes de ces municipalités. Nous sommes confrontés à une nouvelle Raposa Serra do Sol et nous avons besoin de l'aide de tous afin de faire respecter la LOI, en renforçant le POUVOIR JUDICIARE de ce pays, qui lutte contre les problèmes d'un passé colonial, pour que nous puissions continuer à préserver la Planète et les générations futures!

Je formule une demande particulière aux autorités françaises, à la presse et à l'ensemble de la population française au nom de l'amitié établie par nos ancêtres à l’époque de la colonisation de notre territoire, afin qu’ils intercèdent auprès des organisations internationales et du gouvernement brésilien à l'égard du PEUPLE TUPINAMBÁ, pour que nous puissions récupérer notre TERRITOIRE SACRE. Cette année, nous commémorons la France au Brésil, c’est aussi une année de bataille judiciaire des Tupinambás pour garantir leur dignité. Nous voudrions clôturer cette célébration de manière digne par la régularisation de nos terres.

MERCI d’appeler, d'écrire, d’envoyer des courriels à la Chambre des Députés, au Sénat, à la Cour Suprême Fédérale et au Président de la République Fédérale du Brésil.

http://www.presidencia.gov.br/faleconosco/falegoverno/
protocolo@planalto.gov.br
Presidência da República Federativa do Brasil
Palácio do Planalto
Praça dos 3 Poderes Brasília/DF - Brasil CEP: 70150-900

Câmara dos Deputados
Comissão de Abastecimento e Desenvolvimento da Agricultura, Pecuária, e Desenvolvimento Rural (CAPADR)
AnexoII – Sala T – 40
Brasília/DF – Brasil CEP: 70160-900
Tel: 55 (61) 3216 8502/8503 FAX: 55 (61) 3215 8505
http://www.camara.gov.br

Senado Federal – Praça dos Três Poderes – Brasília/DF – CEP: 70165-900
Fone: 55(61) 3303 4141
wilson.matos@senador.gov.br, wellington.salgado@senador.gov.br, valterpereira@senador.gov.br, valdir.raupp@senador.gov.br, tiao.viana@senador.gov.br, tasso.jereissati@senador.gov.br, siba@senador.gov.br, serys@senadora.gov.br, sergio.zambiasi@senador.gov.br, sergio.guerra@senador.gov.br, roseana.sarney@senadora.gov.br, rosalba.ciarlini@senadora.gov.br, romeu.tuma@senador.gov.br, romero.juca@senador.gov.br, renatoc@senador.gov.br, renan.calheiros@senador.gov.br, raimundocolombo@senador.gov.br, simon@senador.gov.br, paulopaim@senador.gov.br, paulo.duque@senador.gov.br, patricia@senadora.gov.br, papaleo@senador.gov.br, osmardias@senador.gov.br, neutodeconto@senador.gov.br, mozarildo@senador.gov.br, marisa.serrano@senadora.gov.br, mario.couto@senador.gov.br, maria.carmo@senadora.gov.br, marconi.perillo@senador.gov.br, marco.maciel@senador.gov.br, crivella@senador.gov.br, maosanta@senador.gov.br, magnomalta@senador.gov.br, lucia.vania@senadora.gov.br, leomar@senador.gov.br, katia.abreu@senadora.gov.br, sarney@senador.gov.br, josenery@senador.gov.br, jose.maranhao@senador.gov.br, jose.agripino@senador.gov.br, jonaspinheiro@senador.gov.br, joaquim.roriz@senador.gov.br
j.v.claudino@senador.gov.br, jtenorio@senador.gov.br, joaopedro@senador.gov.br, joaodurval@senador.gov.br, jefperes@senador.gov.br, jayme.campos@senador.gov.br, jarbas.vasconcelos@senador.gov.br, inacioarruda@senador.gov.br, ideli.salvatti@senadora.gov.br, heraclito.fortes@senador.gov.br, gilvamborges@senador.gov.br, gerson.camata@senador.gov.br, geraldo.mesquita@senador.gov.br, garibaldi.alves@senador.gov.br, francisco.dornelles@senador.gov.br, flexaribeiro@senador.gov.br, fernando.collor@senador.gov.br, flavioarns@senador.gov.br, fatima.cleide@senadora.gov.br, expedito.junior@senador.gov.br, eliseuresende@senador.gov.br, efraim.morais@senador.gov.br, eduardo.suplicy@senador.gov.br, eduardo.azeredo@senador.gov.br, edison.lobao@senador.gov.br, demostenes.torres@senador.gov.br, cristovam@senador.gov.br, delcidio.amaral@senador.gov.br, cicero.lucena@senador.gov.br, augusto.botelho@senador.gov.br, cesarborges@senador.gov.br, arthur.virgilio@senador.gov.br, antval@senador.gov.br, mercadante@senador.gov.br, almeida.lima@senador.gov.br, adelmir.santana@senador.gov.br


Supremo Tribunal Federal
Praça dos Três Poderes - Brasília - DF - CEP 70175-900 Telefone: 55.61.3217.3000
Seção de Recebimento e Protocolo de Petições:
Fone: 55(61) 3217 3623
http://www.stf.jus.br/portal/principal/principal.asp



Notre rêve peut devenir réalité si les hommes et les femmes intercèdent afin que les lois existantes au Brésil soient appliquées et que notre survie soit garantie.

Awere! (Merci!)

Yakuy Tupinambá - Olivença - BA
Anápuáka Muniz Tupinambá Hã-hã-hãe (Etnia Tupinambá) - Pau Brasil - BA
Web Brasil Indígena.Org

O Sonho do Povo Tupinambá de Olivença

Passados cinco séculos ainda hoje somos obrigados a conviver com a ganância que foi implantada em nosso território sagrado, só mudaram as estratégias de usurpação e dominação de um Povo que foi obrigado a se esconder ou deixar de ser quem verdadeiramente é - autóctone desse território. Hoje o homem ocidental permanece camuflado nas suas artimanhas. Estrategicamente ele se inseriu em nosso contexto e como erva daninha teima em permanecer cego e surdo sempre tentando suprimir um passado ainda presente de INVASÃO E DESTRUIÇÃO (invasão, grilagem e destruição de uma terra que sempre teve presente o homem na sua essência física, cultural e espiritual).

O homem USURPADOR criou uma ilusão de propriedade partindo do eu para o meu, do comprei e paguei logo, sou dono e meu mundo chama-se economia; danem-se aqueles que não compartilham e não se submetem banidos serão. Esse mesmo homem inicia essa aventura quando ele expulsa seu semelhante do jardim que ele criou e denominou de “Jardim do Éden” (paraíso de Adão e Eva).

Nós, Tupinambás de Olivença, baseados em nossa ancestralidade e amparados pelo artigo 231 da Constituição da República Federativa do Brasil, fundada na harmonia social e comprometida, na ordem interna e internacional, com a solução pacífica das controvérsias, chamamos a atenção dos organismos nacionais e internacionais, governamentais e não governamentais e toda imprensa para encontrarmos uma solução pacífica no sentido da regularização fundiária do nosso território sagrado.

Latifundiários poderosos, políticos gestores dos municípios de Ilhéus, Una, Buerarema e São José da Vitória e um vereador de Ilhéus estão contra as normas e tratados existentes que promovem a ordem e o cumprimento dos deveres e obrigações de uma sociedade organizada que busca promover a paz, a ordem e o bem estar de toda humanidade, em nome de uma ganância que não sabem por um fim.

Chamamos a atenção do mundo inteiro e pedimos ajuda para que essas pessoas não influenciem o descumprimento da Lei Maior e com isso possam continuar destruindo nosso Território Sagrado em nome da (suposta) tranqüilidade e garantia dos direitos de quem cultiva e produz. Segundo o prefeito de Ilhéus, Newton Lima, “não se pode medir o impacto social que essa demarcação de terras causaria, atingindo duramente, por exemplo, a Estância Hidromineral de Olivença, não só as suas áreas turísticas como também as terras que são ocupadas por dezenas de pequenos agricultores”.

Somos mais de 7000 indivíduos vivendo em condição de miserabilidade à margem da margem de uma sociedade excludente e que deseja nossa total destruição, levando alguns indígenas a cometerem desatinos que na linguagem do homem branco é a transgressão de suas leis. Pistoleiros estão sendo contratados e armados e a todo o momento a imprensa local leva informações contraditórias e falsas sobre nosso Povo.

No próximo dia 12 de agosto será realizada em Brasília uma audiência pública com a Comissão de Agricultura, Pecuária, Abastecimento e Desenvolvimento Rural da Câmara dos Deputados, com a finalidade de debater a delimitação do nosso território que envolve os municípios de Ilhéus, Una, Buerarema e São José da Vitória. A audiência será realizada às 10:00 horas da manhã no plenário 6 do Anexo II. e terá como expositor o vereador Alcides Kruschewsky, morador de Olivença, que almeja sua candidatura nas próximas eleições a Deputado Estadual da Bahia, segundo informações de populares.

O agronegócio e os políticos da região estão de mãos dadas para continuarem a destruição da Mata Atlântica e do pouco que resta do nosso Território Sagrado, usando pessoas desamparadas de conhecimento, espalhando pavor as populações não indígenas desses municípios. Estamos diante de uma nova Raposa Serra do Sol e precisamos da ajuda de todos para que se faça cumprir a LEI, fortalecendo o PODER JUDICIÁRIO deste país, que tanto vem lutando contra as mazelas existentes de um passado colonialista, para que possamos continuar cuidando da preservação do Planeta e das futuras gerações!

Reitero um pedido particular às autoridades francesas, à imprensa e todo povo da França, em nome da amizade estabelecida com os nossos ancestrais na época da colonização do nosso território, para que intercedam junto aos organismos internacionais e ao governo brasileiro no sentido que o POVO TUPINAMBÁ possa ter de volta seu TERRITORIO SAGRADO. Este é o ano de comemoração da França no Brasil, também o ano da batalha judicial dos Tupinambás para garantir a dignidade. Gostaríamos de fechar com chave de ouro essa comemoração com nossa regularização fundiária.

POR FAVOR, liguem, escrevam, enviem e-mails para Câmara de Deputados, Senado, Supremo Tribunal Federal e Presidência da República do governo brasileiro.

Nosso sonho poderá se tornar realidade se os homens e mulheres de bem intercederem para que de fato as normas existentes sejam cumpridas e nossas vidas sejam garantidas.

Awere! (Obrigada!)

Yakuy Tupinambá - Olivença - BA
Anápuáka Muniz Tupinambá Hã-hã-hãe (Etnia Tupinambá) - Pau Brasil - BA
Web Brasil Indígena.Org

Assine este abaixo-assinado

Dados adicionais:


Por que você está assinando?


Sobre nós

O AbaixoAssinado.Org é um serviço público de disponibilização gratúita de abaixo-assinados.
A responsabilidade dos conteúdos veiculados são de inteira responsabilidade de seus autores.
Dúvidas, sugestões, etc? Faça Contato.


Utilizamos cookies para analisar como visitantes usam o site e para nos ajudar a fornecer a melhor experiência possível. Leia nossa Política de Privacidade.